FAQ
OUI absolument, si le mur peut « boire » 3, 4, 5, ou 6, litres de produit par mètre, il faut les injecter. Notez qu’un mur absorbera autant d’hydrofuge qu’il est capable de contenir d’eau ; s’il peut « boire » 5 litres de produit par mètre, c’est très certainement qu’il contient 5 litres d’eau dans ce même mètre. Cette eau sera dans un premier temps, chassée par le produit (hydrophile), afin que celui-ci prenne place dans les pores, avant de devenir hydrophobe.
NON, certainement pas, et surtout pas… ce qui fait que l’hydrofuge parvient à bien imprégner le mur (pierre, moellon, brique, etc.) c’est sa formulation et plus particulièrement le dosage de ses tensioactifs. Une trop forte pression d’injection, ferait a contrario que la diffusion ne soit pas homogène et de fait, inefficace.
Le produit est une microémulsion, qui contient un tensioactif anionique, qui va modifier sa tension superficielle pour lui conférer un pouvoir mouillant et pénétrant. Une pression d’injection (ou de transfusion) proche de zéro serait dans l’absolu, suffisante.
Il est possible de se référer à un tableau théorique, cependant la nature et donc la porosité du matériau de construction, fera que pour certaines zones, le mur « boira » plus ou moins… la moyenne est de 40 centilitres par trou soit 4 litres par mètre linéaire. Mais ce n’est qu’une moyenne…
La meilleure façon de procéder est de s’y prendre en plusieurs fois en injectant d’abord 15 ou 20 cl par trou et de passer ensuite aux trous suivants jusqu’au bout du mur, pour revenir une deuxième, voir une troisième fois, en re-injectant chaque trou. Après 2 ou 3 injections successives, le mur sera saturé à cœur.
Il faut savoir avant tout, que pour obtenir une crème ou un gel, un chimiste partira d’un produit de base concentré (notre résine hydrofuge par exemple) en association avec de l’eau afin de créer une émulsion (la crème ou le gel). Et pour ce faire il utilisera des polymères ou des tensioactifs surfactants…Une crème ou un gel, sont en fait des lipides additionnés d’eau puis émulsionnés et gélifiés…
En général, une remontée capillaire n'excèdera pas 1.50 m au dessus du niveau de sol extérieur, cependant la loi de Jurin (entre autres) un temps soit peu rébarbative... peut-être consulté en suivant le lien ci-après :
La loi de Jurin qui s'exprime par :
h est la hauteur du liquide ;
γ est le coefficient de tension superficielle du liquide ;
θ est l'angle de contact entre le liquide et la paroi du tube, aussi appelé angle de raccordement ;
ρ est la masse volumique du liquide ;
r est le rayon du tube ;
g est l'accélération de la pesanteur.